Fondée en 1989, la revue Espace-vie publie ce mois-ci son 300e numéro. Trois décennies qu’elle tente de décrypter et vulgariser l’évolution du territoire brabançon. Une dizaine de fidèles lecteurs évoquent leur rapport à Espace-vie. Et leurs attentes pour les prochains numéros.
Waterloo freine désormais des quatre fers l’urbanisation et la densification de son territoire. Car la mobilité et la qualité de vie en pâtissent clairement. Remonter la pente sera délicat mais plusieurs grands chantiers sont sur la table pour inverser la tendance. Reste à voir s’il n’est pas trop tard. (Série 5/5)
Après avoir lancé l’idée d’un Stop Béton en 2015, la Flandre garde toujours une longueur d’avance sur la Wallonie. Le gouvernement vient de valider le décret permettant l’arrêt de l’artificialisation des terres en 2040. Reste que ce Bouwshift (nouveau nom), dont les grands principes de mise en oeuvre seront dévoilés cet été, fait réagir. Interview avec le ministre wallon de l’Aménagement du territoire.
« Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique » (PECA)… Que voilà une association de mots qui laisse planer une aura de mystère ! Le terme « parcours » a un petit côté martial et physique, tandis que les trois autres font rêver. Mais finalement, le PECA, c’est quoi ?
La cité aclote poursuit sa politique de densification et de réhabilitation de son centre-ville. Les projets de réaffectation s’y multiplient, même si cela prend du temps. Ses facilités en matière de mobilité et d’équipements séduisent en tout cas : près de 1 800 logements devraient voir le jour d’ici 10 ans. Reste à voir si cette situation n’entrainera pas une certaine indigestion. (Série 4/5)
Les obstacles pour tendre vers le « zéro artificialisation » et pour freiner l’étalement urbain sont encore nombreux en Wallonie. Les Arènes du Territoire tentent actuellement d’en décanter les principaux. Densification, adhésion, révision, planification : tour d’horizon avec l’Inspecteur général Michel Dachelet.
La cité du Maca fourmille d’ambitions et de grands projets. Reste qu’ils prennent du temps à se concrétiser. De quoi encore accentuer les difficultés pour relancer les défis auxquels elle est confrontée ? Cela ne facilite en tout cas pas le renouveau de son centre-ville. (série 3/5)
Depuis une vingtaine d’années, on a vu se développer de nombreux projets de potagers collectifs. Le mouvement a été amplifié avec la sortie du film Demain qui a connu un véritable engouement.
Espace-vie se plonge ces prochains mois dans le devenir des cinq grandes communes du Brabant wallon. Après Braine-l’Alleud, on s’attarde sur Ottignies-Louvain-la- Neuve, tiraillée entre une entité qui fait office de locomotive du Brabant wallon et une autre qui peine à se réinventer. Un point commun tout de même : la multitude de projets dans les cartons. (Série 2/5)
La crise sanitaire fera-t-elle évoluer les pratiques urbanistiques ? Elle a en tout cas accéléré la perception par le grand public de bon nombre de principes éculés en la matière. Reste à voir si les retombées seront à la hauteur des enjeux.
Le Brabant wallon ne manque pas d’infrastructures et d’événements culturels d’envergure. Toutefois, la crise sanitaire a jeté un éclairage sans concession sur la fragilité d’un secteur et poussé les opérateurs culturels à redéfinir leurs actions pour continuer à soutenir la création, d’une part, et faire revenir les publics, d’autre part.
Espace-vie se plonge dans le devenir des cinq plus importantes communes du Brabant wallon. On commence avec Braine-l’Alleud, entité la plus peuplée de la province. On y retrouve des chantiers à la pelle, des défis à relever et quelques manquements criants.
(Série 1/5)
Aussi microscopique soit-il, le Covid-19 aura chamboulé nos modes de vie. Un des effets palpables a été le mélange, au sein du « chez soi », de fonctions multiples. C’est le cas du télétravail. Analyse ici avec trois acteurs attentifs à cette évolution pour mesurer les effets de cette hybridation de fonctions sur nos espaces intérieurs et extérieurs.
Espace-vie évoquait l’appropriation de l’espace public par les arts et les citoyens quand a surgi une crise sanitaire sans précédent. Celle-ci a confiné une partie de la population dans des intérieurs aux tailles socialement variables, tandis que l’usage de l’espace public était strictement restreint et contrôlé. Entre prolifération des offres culturelles à découvrir ou réaliser chez soi et invitation à prendre un recul critique, chacun et chacune fera à sa guise et avec ses propres moyens (matériels, moraux, mentaux, affectifs, temporels…).
La plupart des nouveaux quartiers qui sortent de terre en Brabant wallon et ailleurs en Wallonie se ressemblent de plus en plus. Une standardisation des constructions qui est notamment liée à une architecture stéréotypée, aux exigences en matière de performances énergétiques, à l’évolution des modes de vie et à une hausse des couts de construction. Faut-il tout accepter pour autant ?