
Sur son portail Environnement, le Service public de Wallonie (SPW) souligne que « l’histoire de l’homme a toujours été intimement liée à celle des arbres » et que ceux-ci « ont servi à travers les siècles, aussi bien de support à la foi et aux croyances, de lieu de justice ou d’instrument de gestion de l’espace des frontières ». Certains de ces témoins naturels du temps sont protégés par le statut d’arbres remarquables, qui leur est attribué par la Région wallonne en raison de l’intérêt paysager, historique, folklorique, religieux ou dendrologique qu’ils présentent, de leur taille exceptionnelle ou encore de la curiosité biologique qu’ils constituent, comme les neuf tilleuls au lieu-dit « Arbre de la justice » à Court-Saint-Étienne, qui se distinguent par leur valeur paysagère et historique. Aujourd’hui, à l’heure de l’urgence écologique, on s’occupe légitimement de leur sauvetage, mais quelle place occupent-ils encore dans l’imaginaire collectif que ces monuments vivants ont nourri de tout temps ?
C. Du.
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