Depuis ma fenêtre

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"L'urbanisme c'est nous", par Marie-Joëlle Hanot et sa famille.

La Maison de l’urbanisme du Brabant wallon a élaboré une démarche visant à offrir une fenêtre sur le territoire de la province et les enjeux de l’urbanisme. Réalisé par l’illustrateur Alain Maes, « L’urbanisme c’est nous » constitue un condensé du territoire et une invitation à s’approprier les enjeux de l’urbanisme. Pensé, inventé, fabriqué entièrement de A à Z par l’équipe de la Maison de l’urbanisme, au cours d’un chantier qui l’a mobilisée depuis 2018. À mi-chemin entre réalité et imaginaire, ce condensé est une invitation à prendre conscience que l’urbanisme fait partie de notre vie et que nous pouvons tous être acteurs de la fabrique du territoire (cf. Espace-vie n°295).

En cette période difficile de confinement, avec cet outil entièrement dessiné, chacun et chacune pouvait réaliser une petite escapade hors de chez soi tout en restant chez soi, en partageant sa vision sur son cadre de vie, en complétant, coloriant, photographiant, découpant ou redessinant le condensé. Depuis le début de sa diffusion, la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon reçoit régulièrement les contributions de personnes qui se sont emparées de l’objet et qui font part de leurs perceptions subjectives. Ces contributions émanent parfois de familles généralement peu intéressées par les questions d’aménagement du territoire. Elles viennent enrichir une perception collective de notre territoire et montrent que l’urbanisme est l’affaire de tous.

Parmi ces contributions, celle de Marie-Joëlle Hanot. Confinée avec sa famille dans leur maison de l’extrême Est du Brabant wallon, elle a reçu cette grande carte dans sa boite aux lettres, avec le précédent numéro d’Espace-vie. « Nous l’avons étendue sur la table de la salle à manger avec des marqueurs et, de jour en jour, nous avons colorié les éléments qui nous plaisaient le plus. Au début, on s’est d’abord attaché à ce qui nous rappelait le plus notre environnement rural. Chaque jour, l’un de nous attirait notre attention sur des détails qu’il découvrait. Mais à la fin, il n’est plus resté un seul centimètre carré non colorié. On s’est fort amusés. Pas seulement pour le côté ‘fun’ du coloriage, mais aussi de découvrir différentes façons d’aménager le territoire. »